Qui est Marleyna ?

Me voici, me voilà, Marlène, créatrice des justaucorps “Marleyna”.
Tu te demandes pourquoi le nom “Marleyna”? Et d’où vient cette passion pour la création des justaucorps ? Et bien lis vite la suite pour en savoir plus. Je te dis tout.

Depuis mon plus jeune âge, je suis passionnée par la couture et les arts créatifs. J’ai commencé vers 5 ans à piquer des bouts de tissus, du fils et une aiguille derrière le dos de ma mère et ma grand-mère. Puis je réalisai mes premiers « chefs d’œuvres » pour habiller mes poupées mannequins.
J’ai poursuivi l’apprentissage de ma passion à l’école ou j’ai obtenu mon diplôme d’artisanat et métiers d’arts option vêtements sur mesure.
Mon rêve à cette époque était de devenir costumière et de réaliser de jolis costumes féeriques. Mais c’est rester un rêve. Je n’ai pas souhaité à cette époque m’engager dans un métier d’intermittent du spectacle et j’ai préféré rester proche de ma famille et de mon mari.
J’ai donc acquis de l’expérience en travaillant dans la haute couture, en réalisant de belles pièces haut de gamme, notamment des robes de mariées. Puis les aléas de la vie ont fait que je me suis éloignée du monde de la couture, suite notamment à une mauvaise expérience dans une industrie textile qui est allée même jusqu’à me dégoûter de la couture. J’ai réalisé ma robe de mariée et je n’ai plus touché à un fil et une aiguille. Mais je savais qu’un jour, je reviendrais à ma passion quand le moment serait venu.

Des débuts semés d’embûche !

Et voilà, ce jour est arrivé.
C’est grâce à ma fille pratiquant la Gymnastique Rythmique depuis l’âge de 4 ans que j’ai découvert le monde des compétitions, des strass et des paillettes. À l’âge de 8 ans, elle commença la compétition en individuel. Moi, en tant que maman inexpérimentée des compétitions en individuel, je n’ai pas du tout pensé à me renseigner et à acheter un justaucorps pour le jour J de la compétition. A 3 semaines de la compétition, on m’a informé que le club ne fournissait pas de justaucorps pour les individuels.
J’aurais pu en louer un, mais non, je suis allé dans le magasin de tissu du coin, essayé de trouver tissus et patron. Le tissu, c’est ok, j’ai trouvé, mais par contre patron ou indications pour la réalisation, c’est autre chose ! Le temps m’était conté, il ne restait que quelques jours. Alors, j’ai ressorti ma machine à coudre du placard qui n’avait pas servi depuis une dizaine d’années.

Il fallait d’abord se remettre dans le “bain”… Pas simple après 10 ans sans toucher à un fil et une aiguille !
J’ai réussi à réaliser un petit modèle qui n’a même pas vu la salle des compétitions. Ma fille s’est blessée (orteil fêlé) la veille de la compétition.

 

Mais j’avais pris beaucoup de plaisir à faire ce premier justaucorps.

Pour l’année suivante, là, j’étais informée qu’il lui fallait un justaucorps. Donc, j’ai eu le temps de me renseigner, de trouver des beaux tissus, des idées de créations… Mais ce qui n’étais pas prévu, c’était mon accident de moto qui m’a valu un an d’arrêt de travail. Cet arrêt de travail m’a permis de réfléchir sur mes envies, mon avenir et mes passions. Et j’ai attaqué le deuxième justaucorps de ma fille presque entièrement réalisé à la main car avec une fracture de l’épaule gauche, il m’était impossible de coudre à la machine. Cette réalisation m’a pris beaucoup de temps, à un bras, faire de la couture n’est pas simple ! Je me suis essayée à la peinture sur le justaucorps. Premier essai, rendu plutôt sympathique.
Le jour de la compétition arriva. Aleyna finit 1ère avec son beau justaucorps et tous les compliments avec.

J’étais une maman fière. Fière, de ma fille, 1ère régionale, et fière d’avoir accompli tout ce travail sur le justaucorps et de recevoir tous ses beaux compliments.

La fin de mon arrêt de travail arriva et je n’étais absolument plus du tout motivée pour continuer mon métier. Suite à la création des justaucorps d’Aleyna, l’entourage me demanda si je pouvais leur en créer aussi. J’ai accepté et j’ai commencé à utiliser mon temps libre pour réaliser de nouveaux projets de justaucorps, me former, m’informer.

Puis en janvier 2020, je décide d’arrêter finalement mon activité professionnelle et de faire le grand saut pour me consacrer à temps plein à mes créations de justaucorps, avec ma micro-entreprise “Mon P’tit justo Chic”.
Malheureusement, cette fois c’est le Covid qui arrive ! Les compétitions s’arrêtent, et mon activité à peine lancée s’est vite arrêtée. J’ai quand même pu profiter de ce moment pour me perfectionner.

Marleyna : Une renaissance !

Aujourd’hui, je reviens plus forte, plus expérimentée. Et plus entourée aussi. La micro-entreprise “Mon P’tit Justo Chic” a fermé ses portes pour laisser la place à “Marleyna”. (Condensé de Marlène, mon prénom et Aleyna, le prénom de ma fille qui m’a redonné l’envie de coudre).
J’ai repris mon activité en devenant Artisan D’art. Et pour lancer ma nouvelle entreprise de création de justaucorps sur mesure “Marleyna”, j’ai fait appel à la Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE) Coodémarrage 53 en Mayenne. Réunissant plus d’une centaine d’entrepreneurs autonomes, cette structure mayennaise de l’économie sociale et solidaire propose un hébergement et un accompagnement à la création d’activité en toute sécurité.
Être entrepreneure salariée me permet ainsi d’être indépendante et de vous garantir un hébergement juridique de mon entreprise par Coodémarrage 53, des devis et des factures validées et légales.

Pour moi, la création de justaucorps me ramène enfin à ma première envie de devenir costumière. Il y a beaucoup de similitudes :

• • Le rêve
  • La joie de voir les étoiles dans les
  • yeux des gymnastes à la vue de leur justaucorps unique
  • La passion
  • L’imaginaire
  • Le spectacle
  • La détermination

C’est pourquoi, tous mes justaucorps sont faits mains, uniques, sur-mesure, avec des matières premières de qualités (tissus et strass) et des finitions exceptionnelles. Pour moi, c’est ça l’artisanat français. Un travail de qualité, à l’écoute des clients, unique et sur-mesure.